31.12.06

Le repas auquel j'ai échappé. Bonne année !

-Définir une représentation de l'invisible ?

-Oui et non. L'idée n'est pas de la définir. Dire ça, c'est la circonscrire, alors que par définition, c'est plus, quelque chose, qu'une chose. Disons que le quelque chose m'intéresse. Partir du postulat que ce qui est exclu de l'image n'existe pas.

-Montrer c'est définir, c'est déjà proposer un élément de réponse, non ?

-Il y a regarder et montrer. Le problème se pose différemment, la question est, ce que l'on fait de cette représentation. L'accès à la masse implique que les images soient écrasées pour mieux passer dans le tuyau. Là, il ne s'agit pas d'applatir les images, c'est l'accumulation, la multiplicité qui fait sens, hors cadre, c'est une indication, ce n'est en aucun cas le socle de la défintion de ce que c'est. Ce que l'on vous montre n'est pas ce que vous voyez. La définition de l'invisible vous appartient. L'important est que le sens collectif soit remis en question par les individus. C'est le sens critique.

-Vous regardez l'invisible des images hors du cadre ?

-Je reprendrai bien un peu de cette délicieuse tarte caramel à la fleur de sel, c'est Aoki, je crois.

-Ouais, c'est ça, t'as qu'à rester en 2006.



25.12.06


les pieds d'André Téchiné